Sous prétexte que l’homme descend du singe et que les animaux étaient les premiers sur Terre, on devrait les aimer, et bien moi ça, ça me désole.
Je n’aime pas les animaux, enfin surtout les animaux domestiques parce que les petits oiseaux et les poissons à l’aquarium ça va, mais les chiens, les chats, les lapins et hamsters en cage, tous ces trucs là, ça m’horripile.
Je sais, je sais, je vous entends d’ici dire que je suis inhumaine… Je le sais parce que les vieilles expressions sur les bêtes elles sont toujours pour moi, ‘T’aimes pas les animaux ???’ (généralement la personne qui découvre ma faiblesse, recule en disant ça et me fais des grands yeux) ‘Mais attends, qui n’aiment pas les bêtes, n’aime pas les hommes’. Autant vous dire que j’en ai déçu plus d’un.
La dernière fois qu’une telle scénette est survenue, c’était en soirée. En fait, maintenant que j’y pense deux scénettes, il faut dire que les animaux domestiques ont leur fan-club, donc évidemment sur 20 personnes, il fallait bien que deux bêtes-addicts me tombent dessus. Ca a commencé très tôt avec ma super copine Marie. J’aime beaucoup Marie, surtout sans chien. Marie a décidé il y a quelques mois d’intégrer un petit chien à son appartement. Admettons. Elle l’a appelé Erwan, c’était l’année des ‘E’, ça déjà d’où ça sort, une lettre par an ? Et bien, après recherche, je suis ravie de vous informer que c’est la Société Centrale Canine, la SCC, qui a établi ce système (je n’invente rien). Bref, si on suivait ‘l’alphabet canin’(c’est comme ça que ça s’appelle) pour les humains, tous mes amis nés en 1984 s’appelleraient Vahiné, Virak, Victorien, Venus, Valmy ou Vera, avec ma chance j’aurai eu droit à Velleda (si si ça existe).
Bref, son chien s’appelle donc Erwan, je vous annonce donc que Marie tire donc un trait sur tous les hommes s’appelant Erwan candidats à sa vie sentimentale, ce sera désormais la question piège ‘Tu t’appelles comment ? Erwan ? Ah, désolée ça va pas être possible’. Son petit chiot s’appelle donc Erwan, dort avec Marie, déchire ses billets de train, éventre sa poubelle et marche bien sûr dans les flaques de rhum de la cuisine, une merveille. Mais tout le monde le trouve mignon, c’est comme ça quand quelqu’un amène un chien chez quelqu’un, c’est normal de le laisser rentrer et ensuite de le complimenter. Donc je n’ai rien dit, ai ‘souri’ quand la bête me tournait autour, etc, etc. Un peu plus tard dans la soirée, le chien, des amis et moi sommes dans la cuisine, Anne-Charlotte s’ébahit devant la beauté de l’animal et s’étonne de mon air incertain et lointain, elle m’interroge du regard ‘J’aime pas les chiens’ lui murmure-je, ce à quoi elle répond sans murmurer ‘Ah bon t’aimes pas les chiens ? Tu sais, qui n’aimes pas les chiens, n’aime pas les humains’. Tiens, une nouvelle expression. Culpabilisation au point culminant.
Enfin j’assume, mais la chose qui m’exaspère vraiment c’est les gens qui viennent me parler de leurs animaux domestiques’. ‘Non, mais t’aimes pas les chats, mais tu connais pas Lucifer /Mimi chat /Chipie, il est doux, attentionné, câlin’….Désolée mais BERK. D’abord un chat n’est attentionné uniquement parce qu’il sait que comme ca il aura gamelle pleine et ensuite un câlin de poils de chat, je m’en passerai, merci beaucoup.
Hier, une copine m’a dit ‘Ohhhhhhh, j’tai pas dit, on a reçu des petits poussins à la ferme, il faut que tu viennes les voir’ OOPS, je crois que j’ai oublié de l’informer du hic entre moi et les bêtes. Elle ne met pas longtemps à s’en rendre compte, apparemment mon visage s’est figé en mode terreur. ‘Euh, Lisa, c’est gentil mais j’aime pas les animaux’, alors là, la réaction ne se fait pas attendre, elle se redresse sur sa chaise, la moue boudeuse ‘Ah ….bon bah j’te raconte pas leur arrivée alors’. Je vous dit pas la galère pour trouver un sujet de transition.
Et puis enfin, il y a les animaux domestiques en terrain public. Un chien qui se balade avec sa maîtresse et vient te sauter dessus et te lécher le bras, et bien tu peux rien faire, premièrement parce que tu te ferais attaquer, mais aussi parce que leurs maitres sont toujours grands sourires ‘Oh, quel coquin, n’ayez pas peur, il est gentil’. Incroyable, les chiens sont toujours gentils dans les lieux publics, à croire qu’on vit dans un monde pacifique.
Tout ça pour dire malgré tous les ennemis que je me fais avec ce handicap, les chiens, chats, hamsters et autres bestioles domestiques continuent à m’entourer, comme attirés par mon rejet à leur encontre et je continue à sourire à leur maître par politesse sociale. Une chose est sûre, chez moi, ça sera un poisson rouge. Au moins, on en aura que pour 2 semaines. ‘Ahhhhhhh ! Mais elle est horrible !!!!!!’ Allez-y, ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai développé une imperméabilité aux remarques pro-animales.
jeudi 28 janvier 2010
mercredi 13 janvier 2010
Pardon, c'est une erreur
Quand on a un rendez-vous d'affaire, la première étape c'est l’agonie de la préparation. Il y a quelques mois, j'étais en pleine préparation psychologique et vestimentaire et est-ce-que c’est moi ou tout le monde passe deux heures trente devant le miroir (enfin, à l’époque je n’avais pas de miroir où je pouvais vérifier l’impact de ma tenue) donc est-ce-que c’est moi ou tout le monde qui n’a pas de miroir taille réelle passe deux heures à escalader sur les toilettes en se retenant à la porte de la douche pour essayer de voir l’ensemble de sa tenue dans le miroir du lavabo ? En tout cas moi, je n’y coupe, à chaque fois c’est la même, je me dis ‘Si la cuvette pète, je suis super mal, y’en a un qui va râler’, et puis ça n’est pas très pratique, je vois soit le haut de ma tenue, soit le bas, mais ne vois pas assez bas pour voir les chaussures ni assez haut pour voir ma tête, il faut dire que les toilettes ne sont pas exactement en face du miroir-lavabo, ce qui accentue la difficulté de la tâche.
Enfin bref, me voilà donc à tester tenue sur tenue, puis comme le mec que je rencontre pour la première s’appelle Jonnie, qu’il a l’air jeune via ses emails et qu’il organise des concerts j’opte pour un look jeans-converses-veste en cuir, attention s’il le faut je suis prête à sortir un look serveur, comprenez pantalon noir banal-chemise blanche sans forme et veste noire pour impressionner mon interlocuteur. Donc me voilà partie en tenue ‘cool’ pour mon rendez-vous, avec ces conneries, je suis bien sûre un peu à labour. Là, j’aimerais tout de même ajouter que mon grand-père, grand homme qui se respecte et qui est très ponctuel m’avait fait remarquer un peu plus tôt dans la matinée que non, je ne devrais pas être en retard à mon rendez-vous étant donné que celui-ci était fixé à 13h et qu’il n’était que 8h,ce à quoi je lui avais réponduque j’aimais avoir le temps. J’avais raison, aurais même du y ajouter une petite heure, car me voilà à arpenter les rues à grands pas pour ne pas être en retard mais ne pas non plus courir et arriver en âge.
Ca n’a pas loupé, au bout de 5 minutes, mon fond de teint, que je n’ai pas fixé avec une poudre libre comme il se doit (si si il parait qu’il faut sinon c’est pire que sans maquillage, imaginez la terreur) ressort de mes pores et si j’ai le malheur de passer ma main sur le front, ça ne loupe pas, j’ai la main pleine de fond de teint et le front avec une trace de main.
Passons, j’assume de ne pas être une professionnelle du maquillage comme ma belle-sœur qui pourrait vous dire exactement quelle teinte il vous faut à vue d’œil… « Mmmmh toi il te faut un sable doré de chez Sephora ou un plage ensoleillée de chez L’Oréal ».
Le hic, c’est que je ne sais absolument pas à quoi ressemble ce Jonnie, ni le bar dans lequel j’ai rendez-vous, c’est à peine si j’ai compris le nom de celui-ci, donc je tâtonne, jette un coup d’œil à droite à gauche de la rue, je n’ai pas le numéro de rue non plus, ce serait trop simple, j’ai juste cru comprendre par téléphone ‘The Save and Brave’, je cherche mais ne voit pas, je ne dois plus être loin maintenant. Il est 12h55, j’ai rendez-vous à 13h, il fait très beau et là un mec, seul à sa table en terrasse me sourit , ah bah c’était facile, exactement, comme je l’imaginais, jeune, style jean baskets. Je m’approche, il sourit et me regarde, je m’exclame « J’étais sure que c’était vous » Il m’observe, l’air étonné, dis donc il ne me facilite pas la tâche celui-là. Je m’approche « Jonnie, c’est çà ? » « Euh non » murmure t-il, il rougit, moi aussi. Demi-tour droite, quel imbécile aussi, quelle idée de sourire comme ça, à une inconnue. Pff, je baisse la tête, reprend mes esprits, espère que personne n’a été témoin de la scénette. Je continue ma route et tombe sur un café ‘The Savoy Brown’, je n’étais pas loin en compréhension orale. J’entre, un mec seul à une table, lui pas lui, je n’ose pas, évidemment et décide d’attendre mais rien, il jette des coups d’œil à droite à gauche ‘Me cherche-t-il ?’ Je décide d’appeler le fameux Jonnie, il est 13h10, il répond ‘J’aurai du retard’, ouf ! Je n’ai pas suivi mon instinct cette fois, j’attends sagement. Jonnie n'a qu'à me trouver cette fois.
Enfin bref, me voilà donc à tester tenue sur tenue, puis comme le mec que je rencontre pour la première s’appelle Jonnie, qu’il a l’air jeune via ses emails et qu’il organise des concerts j’opte pour un look jeans-converses-veste en cuir, attention s’il le faut je suis prête à sortir un look serveur, comprenez pantalon noir banal-chemise blanche sans forme et veste noire pour impressionner mon interlocuteur. Donc me voilà partie en tenue ‘cool’ pour mon rendez-vous, avec ces conneries, je suis bien sûre un peu à labour. Là, j’aimerais tout de même ajouter que mon grand-père, grand homme qui se respecte et qui est très ponctuel m’avait fait remarquer un peu plus tôt dans la matinée que non, je ne devrais pas être en retard à mon rendez-vous étant donné que celui-ci était fixé à 13h et qu’il n’était que 8h,ce à quoi je lui avais réponduque j’aimais avoir le temps. J’avais raison, aurais même du y ajouter une petite heure, car me voilà à arpenter les rues à grands pas pour ne pas être en retard mais ne pas non plus courir et arriver en âge.
Ca n’a pas loupé, au bout de 5 minutes, mon fond de teint, que je n’ai pas fixé avec une poudre libre comme il se doit (si si il parait qu’il faut sinon c’est pire que sans maquillage, imaginez la terreur) ressort de mes pores et si j’ai le malheur de passer ma main sur le front, ça ne loupe pas, j’ai la main pleine de fond de teint et le front avec une trace de main.
Passons, j’assume de ne pas être une professionnelle du maquillage comme ma belle-sœur qui pourrait vous dire exactement quelle teinte il vous faut à vue d’œil… « Mmmmh toi il te faut un sable doré de chez Sephora ou un plage ensoleillée de chez L’Oréal ».
Le hic, c’est que je ne sais absolument pas à quoi ressemble ce Jonnie, ni le bar dans lequel j’ai rendez-vous, c’est à peine si j’ai compris le nom de celui-ci, donc je tâtonne, jette un coup d’œil à droite à gauche de la rue, je n’ai pas le numéro de rue non plus, ce serait trop simple, j’ai juste cru comprendre par téléphone ‘The Save and Brave’, je cherche mais ne voit pas, je ne dois plus être loin maintenant. Il est 12h55, j’ai rendez-vous à 13h, il fait très beau et là un mec, seul à sa table en terrasse me sourit , ah bah c’était facile, exactement, comme je l’imaginais, jeune, style jean baskets. Je m’approche, il sourit et me regarde, je m’exclame « J’étais sure que c’était vous » Il m’observe, l’air étonné, dis donc il ne me facilite pas la tâche celui-là. Je m’approche « Jonnie, c’est çà ? » « Euh non » murmure t-il, il rougit, moi aussi. Demi-tour droite, quel imbécile aussi, quelle idée de sourire comme ça, à une inconnue. Pff, je baisse la tête, reprend mes esprits, espère que personne n’a été témoin de la scénette. Je continue ma route et tombe sur un café ‘The Savoy Brown’, je n’étais pas loin en compréhension orale. J’entre, un mec seul à une table, lui pas lui, je n’ose pas, évidemment et décide d’attendre mais rien, il jette des coups d’œil à droite à gauche ‘Me cherche-t-il ?’ Je décide d’appeler le fameux Jonnie, il est 13h10, il répond ‘J’aurai du retard’, ouf ! Je n’ai pas suivi mon instinct cette fois, j’attends sagement. Jonnie n'a qu'à me trouver cette fois.
Voilà...
J’ai d’abord essayé d’écrire un blog de cuisine. Ma meilleure amie m’a traité de Bree Van de Kamp. Le blog a tenu deux mois. Je n’avais que deux membres. J’ai ajouté deux recettes, ma mère a essayé une d’entre elles et ne m’en a jamais reparlé. J’avais du oublier un ingrédient. Bref, donc comme j’ai échoué, si si, on peut le dire j’ai échoué à cette épreuve que tant de filles réussissent, écrire un blog de cuisine, voilà ma revanche. Des aventures, plus ou moins drôles, qui me sont arrivées, ou qui sont arrivées à des ami(e)s ou qui arrivent à des inconnu(e)s, des expériences plus ou moins agréables , plus ou moins avouables qui je l’espère ensoleilleront vos journées. Je promets de prévenir en début d’article si celui est susceptible d’accentuer un état quelconque de dépression chez certains, certaines d’entre vous. Loin de moi l’idée de vous voir pleurer devant mes textes. Vivant en Nouvelle-Zélande, certaines de mes aventures se passent ici, d’où les noms à la Kevin et Kelly, je n'ai pas voulu donner un côté 'sitcom' comme certains l'auraient cru.
Sur ce, welcome !
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